12 avril 2012

ERP ET LA GESTION DES RISQUES


Au regard des nombreux articles que nous avons lus et avec les informations collections sur le net nous remarquons que le ERP n’est plus mal perçu et les entreprises ne se focalisent plus trop sur l’aspect couts engendrer mais plutôt l’aspect informatique. Des recherches démontre que l’aspect organisationnel a savoir l’impact du système dans l’entreprise reste inconnu (c'est a dire la phase de démarrage et de fonctionnement).
Le système ERP encours plusieurs facteurs de risque à savoir le fait que le projet est énorme à mettre en place et aussi le fait qu’il pourra résulter  des difficultés technique. Il y a aussi des risque liés a la coordination complexe de l’équipe de projet et au profondeur du changement du système. Donc il est important de prendre en compte l’aspect de risque. Si le projet est mal géré et si les facteurs cité en sus ne sont pas pris en compte dans la gestion des risques, l’entreprise pourrai arrêter le projet en cours d’implantation ou elle peut être tenter de le redimensionner en retirant plusieurs option qui est pourtant très utile.
Un autre point de mal gérance sera au niveau des coûts. Une gestion inefficace des couts de projets peut pousser l’entreprise à abandonner le projet en cours de route mais une bonne gestion lui permettra d’en tirer d’énormes avantages tant concurrentiels que financier donc l’entreprise doit prendre en compte la gestion de risque liée aux coûts. De plus il y a aussi le risque que l’entreprise se retrouve avec un système non intègre. Par exemple si l’entreprise ne réussi pas la gestion et la revendication des employés, elle sera confronter a un ERP non unifier donc non réussi. Enfin, une mauvaise gestion du projet pourrai faire émerger une nouvelle génération de logiciel mis en place pour les “ les laisser pour contre” du système en question. 
inspirer de l'article (F Meyssonnier, F Pourtier - 2004)

ERP et contrôle de gestion


Tout d’abord il est important que l’entreprise détermine le système de contrôle qui est le mieux adapte a ses choix stratégiques et structurels au moment même de l’implantation du système ERP. Elle doit également allouer les qualités et les compétences de ses contrôleurs de gestion aux exigences du bon fonctionnement de son ERP système car le comptable de gestion créera de la valeur pour l’entreprise dans la mesure où son analyse des chiffres produits par le système permettra à l’entreprise d’améliorer ses décisions, son contrôle et sa gestion des risques.

Même si la fonction du contrôleur de gestion en contexte d’ERP reste à préciser, nous remarquons déjà un changement remarquable. Parmi ce changement, nous remarquons déjà que la saisie d’une bonne partie de l’information comptable se fait maintenant hors département dans les fonctions (vente, production, etc.) où les transactions sont initiées et enregistrées. À leur tour, les enregistrements génèrent leur traduction comptable. Par ailleurs, nous avons également remarque que la vitesse de sortie des rapports, due aux calculs programmés, laissera du temps au comptable pour devenir un analyste de gestion. Mais ce changement de la fonction de chiffreur vers celle d’analyste devrait réduire les effectifs nécessaires en comptabilité de gestion. En outre, une fois l’ERP implanté, les contrôleurs de gestion joueront d’ordinaire un rôle important de maintenance et d’adaptation de l’ERP du fait qu’ils seront en charge des bases de données sous-jacentes. Nous remarquerons également que leur rôle dépendra avant tout de la stratégie d’implantation de l’ERP. En effet, une stratégie centralisatrice intègrera naturellement une centralisation complète des fonctions de comptabilité, de finance, de contrôle et d’audit au sein d’un centre de services partagés. Par contre, Une stratégie fédéraliste, où seuls quelques processus seront communs aux entités, mènera à une autre organisation en matière de finance et de contrôle, avec à la fois un département central et des contrôleurs agissant au niveau des entités.

Pour conclure, notons qu’il est capital pour une entreprise qui a implant le ERP d’investir plutôt pour s’assurer que son personnel a la formation requise et peut gérer la transition. 

Des recherches sur le ERP et le contrôle de gestion démontrent que les ERP permettent quatre évolutions en matière de contrôle de gestion il s’agit entre autre de :
- L’élimination des tâches routinières par exemple la paye, ou une partie de la budgétisation ;
- Le transfert de connaissances comptables aux managers de terrain ;
- L’utilisation d’indicateurs avancés plus nombreux;
- Un rôle plus large des contrôleurs de gestion.
Mais d’autres chercheurs pense aussi qu’il ni a pas de corrélation entre les ERP et le contrôle de gestion.

blog miroir


La plupart des questions posées ont été déjà poser par d'autres participant et est bien décrite dans nos discutions mais comme les questions se répète nous créons un titre spécial pour répondre de nouveaux a ces questions puisque déjà aborde dans notre travail. on espère que ces réponses vous apporteront un plus 

Croyez-vous que la solution serait d'impliquer davantage les utilisateurs dans le processus de développement? J'ai l'impression que si des utilisateurs de l'ERP à venir, principalement les utilisateurs ayant plus de leadership, plus d'influence sur leurs collègues, participaient au développement, on aurait une résistance au changement moindre.

Cela dépend de votre définition des utilisateurs, L’interaction des acteurs et du système information ou l’utilisateur final.

C’est vrai que les utilisateurs ayant plus de leadership tel qu’un administrateur réseau ou un administrateur de bases de données  pourront rendre la situation plus facile dans le changement ou l’implémentation de l'ERP. Par exemple, un administrateur réseau gérerait les comptes et les machines d'un réseau informatique d'une organisation. Il pourrait assister d'un ingénieur qui conçoit une architecture réseau. Il pourrait gérer les accès des utilisateurs, des bases de données et la sécurité du réseau. Il pourrait s’occuper avec la qualité du routage, du câblage et de la connectique physiques, des liaisons électriques ainsi que des transmissions de données.
 Par contre, il peut n’avoir pas de la peine à embaucher des spécialistes dans un PME aux raisons de coût et réseaux humaine. Donc, parfois, Les PMEs devraient outsourcing (sous traite) ses projets ERP ou la réingénierie pour la chaîne logistique axée sur la clientèle.  D’un autre côte, souvent, dans le cadre du développement du l’ERP, l’utilisateur final c’est la personne qui va utiliser le logiciel. En plus, dans un monde où il y a un transfert de pouvoirs de gestionnaires vers des employées, La décentralisation est exercée à la fois par ERP et par des personnes autonomes soumises au contrôle. En tous cas, la formation professionnelle sera importante, on devrait gérer les coûts.

Nous pensons qu’il est mieux d’impliquer d’avantage les utilisateurs dans le processus de développement à savoir leur donner des formations continues de qualité et permanentes. Car un agent bien former sera plus productif. C’est vrai que le début sera difficile comme le souligne Valérie mais le long terme de chaque chose est toujours plus important.

Avec les ERP, qui d'autre dans l'entreprise que le personnel de finance s'occupe de la comptabilité? Avez vous des exemples d'effets positifs ou négatifs?

Le ERP est un progiciel qui intègre les principales composantes fonctionnelles de l'entreprise: gestion de production, gestion commerciale, logistique, ressources humaines, comptabilité, contrôle de gestion.

Par exemple, la base de données de la comptabilité concerne toutes les informations nécessaires à l'entreprise a savoir, les employées du département de production et commercial gèrent les nombres des clients et/ou les fournisseurs ;  puis le département de production gèrent les prix des matières premières, les capacités de production ou les quantités.  , ainsi que leurs commandes ou livraisons. D'un autre côté, il y a des employées qui sont responsables des stocks, les durées de conservations, les délais d'acheminement des transporteurs. En somme toute ses donner sont transférer dans le système comptable qui sont par la suite traiter par le département de finance.
Prenons aussi l’exemple du monsieur qui est informaticien qui connait bien le système informatique et qui un jour décide de suivre des cours de comptabilité pour occuper un poste d’analyste comptable. Non seulement il maitrise bien l’informatique mais quand il va changer de fonction il s’occupera de la comptabilité il va aussi maitriser le système comptable donc sera capable d’avoir accès a tout le système et il peut y avoir risque de fraude. On rencontre ce genre de cas dans les organismes gouvernementaux.

Ce que vous dites me semble logique, à savoir que si on "standardise" davantage les ERP d'une entreprise à l'autre, on amorti les coûts de développement sur la masse ce qui rend le progiciel moins coûteux. Par contre, pensez vous que, le fait d'encadrer une grande partie de PME sur le même cadre de gestion, sur un ERP qui défini les meilleures pratiques, ne risquerait pas de tuer l'innovation? Par exemple, au lieu de s'efforcer pour trouver une façon innovante de réduire les coûts, une petite entreprise pourrait simplement se fier sur ce que tout le monde fait parce que c'est ce que le logiciel a dit. Le risque d'erreur se voit limité, mais le potentiel de détenir un avantage concurrentiel aussi.

Je ne trouve pas  que faire la même chose que ses concurrents  procureront un avantage concurrentiel à une entreprise.  Il a été soulevé sur un site que « tant qu'aucun acteur d'un secteur concurrentiel ne se sera doté d'un ERP en ordre de marche, la différenciation en termes d'avantages se fera principalement, comme par le passé, sur les performances techniques de conception et de fabrication. » donc pour dire plus tu es une entreprise innove sera toujours différent de ses concurrents. Je ne vois pas en quoi adopter un même système tuera l’innovation. Prenons l’exemple du budget ou du tableau de bord qui est adopter par quasiment toute les entreprises dans le monde entier cela n’empêche aucunement les chercheurs d’innover ni d’améliorer le système. D’ou la création du tableau de bord équilibré et de la gestion sans budget qui sont des versions améliorer des anciens système. Tout cela pour dire que non l’innovation ne peut être tuer.

Nabil, j'ai eu la même réflexion que toi en lisant les deux billets publiés sur les avantages et inconvénients. Je me demandais aussi dans quels cas, situations ou domaines est-il plus avantageux d'implanter un ERP? J'ai l'impression, avec cet les avantages et inconvénients mentionnés, que l'implantation d'un ERP peut être intéressant dans un contexte de grande entreprise manufacturière gérant un volume important de commandes, mais est-il vraiment pertinent pour une PME?


Il est plus avantageux pour une PME d’implanter un ERP dans le cas ou cette implémentation lui procurera plus d ‘avantage concurrentiel dans son industrie en général. Comme ont la souligner les PME hésitent toujours pour plusieurs raisons (peur du changement, préférence aux investissements métier, lourdeur des solutions proposées) mais celles qui l’ont implanté profiteront de son avantage dans le futur et auront un avantage important sur leurs concurrents par exemple ils auront des tableaux de bords plus précis, des simulations de prise de décision, ainsi que des anticipation du marché.